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Le bilan diagnostic kinésithérapique (BDK) décrypté par Minimax

Le bilan diagnostic kinésithérapique, ça sort d’où ?
C’est l’article 2 du décret n°96-879 du 8 octobre 1996, modifié par le décret 2000-577 du 7 juin 2000 relatif aux actes professionnels et à l’exercice de la profession de masseur-kinésithérapeute qui établit le bilan diagnostic kinésithérapique (BDK) comme faisant partie intégrante du suivi des patients. Allez, j’vous l’décrypte !

Et alors, mon BDK, il est rien qu’à moi ?
Le décret indique que « le masseur-kinésithérapeute communique au médecin tout information en sa possession susceptible de lui être utile pour l’établissement du diagnostic médical ou l’adaptation du traitement en fonction de l’état de santé de la personne et de son évolution ».

D'accord. Je peux au moins le faire comme je veux ?
Dans le cadre de son activité, conventionnée ou non, le MKDE doit réaliser un dossier pour chaque patient mais celui-ci n’a pas de forme imposée. Je peux donc le faire comme je veux. Futur praticien de santé, je pourrai choisir un format papier ou dématérialisé.

Et il y a quoi dedans ?
Dans sa structure, le BDK assure la liaison avec le prescripteur et reflète les examens cliniques réalisés. C’est pour cela qu’il comporte une évaluation de départ des déficiences diverses ainsi qu’une évaluation initiale des incapacités fonctionnelles.

Pfff… Ça sert à quoi ce BDK ?
Enrichi au fil des traitements, le BDK permet de rassembler l’ensemble des éléments relatifs à la description du protocole thérapeutique, à une modification thérapeutique ou à l’interruption d’un traitement, etc. Bref, passons ! Le bilan, c’est le carnet de liaison de mon patient. Il faudra que j’y mette tout ce qui peut s’avérer utile.

Une info bonus que je devrais connaître ?
L’ensemble des composantes du bilan initial est passible de contrôles, c’est pourquoi faire un BDK est essentiel pour le masseur-kinésithérapeute. Une fiche synthétique est à adresser au médecin prescripteur dès lors que le nombre de 10 séances est dépassé ou pour une demande de prolongation de traitement. Ça, c’est déjà possible !

Bien… Et le BDK, ça paye bien ?
Qui dit obligation légale dit compensation financière. La cotation dans la NGAP en AMS, AMK ou AMC est forfaitaire et s’applique seulement pour un protocole à partir de 10 séances. La NGAP c’est assez compliqué, je pourrai y revenir dans un prochain décryptage. Le BDK est le seul acte intellectuel reconnu par la Sécurité Social pour faire valoir une compensation financière.

Richard Guyon, MKDE

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