La Collégiale de pneumologie de l'AP-HP a adressé au CNOMK une lettre de soutien, s'associant à sa démarche "pour alerter les autorités de tutelle sur la situation dramatique à laquelle sont confrontés les hôpitaux" de l'AP-HP. "La diminution marquée des effectifs de kinésithérapeutes impacte directement la qualité des soins des patients hospitalisés pour une affection respiratoire, leur reprise d'autonomie, et de ce fait la durée de leur séjour dans les services de pneumologie", écrit la présidente de la Collégiale de pneumologie, Dominique Israël-Biet.

Pour résoudre le problème, elle évoque plusieurs pistes, dont certaines sont proposées par la profession depuis un moment déjà : "recruter de jeunes MK diplômés à un niveau de rémunération au moins équivalent à celui proposé par les Espic (équivalent à l'échelon 7) ; autoriser les MK hospitaliers à exercer une activité mixte, publique et libérale, à l'hôpital ; lever le quota des heures supplémentaires (actuellement 15h par mois) et revaloriser leur tarif".

Il devient d'autant plus urgent de trouver une solution que "la qualité des soins est un devoir", insiste-t-elle… et que "la durée des séjours hospitaliers est l'un de nos marqueurs d'activité et de financement" !

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