En Île-de-France, les traumatismes crânio-cérébraux légers (TCCL) représentent chaque année 40 à 50 000 passages aux urgences. Or les urgentistes sont peu formés sur le sujet et banalisent parfois les TCCL par rapport aux autres cas plus lourds auxquels ils sont confrontés. Ces traumatismes sont donc souvent sources d'errance médicale, avec 20 % de patients qui gardent des séquelles physiques, cognitives, psychologiques ou comportementales (près de 15 % ne reprennent pas leur activité professionnelle comme avant) et sont renvoyés chez eux sans suivi.