Ces organisations sont parties de l'indicateur construit par la Fédération des associations générales étudiantes (Fage)  et y ont ajouté les frais spécifiques aux différentes formations en santé.

Un étudiant en kinésithérapie doit débourser en moyenne 6 734 euros lors de la rentrée, un chiffre en hausse de +0,5 % par rapport à l'année dernière. Cette somme couvre à la fois les frais spécifiques liés à la rentrée (inscriptions, cotisation à la contribution de vie étudiante et de campus, matériel pédagogique, assurance logement, etc.) et les dépenses de la vie courante : loyer, alimentation, transports, abonnements, vêtements ou encore hygiène.

Ce chiffre cache des "inégalités majeures et persistantes" entre les étudiants du privé et du public, précise la Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie (Fnek), qui rappelle que le coût de la rentrée est "multiplié par 3" pour ceux du privé (9 875 euros) par rapport à ceux du public (3 243 euros).

La Fnek pointe aussi la hausse des frais d'inscription et du coût du matériel pédagogique. Un étudiant en kinésithérapie doit par exemple débourser "en moyenne 464 euros" pour celui-ci, "soit une hausse de 5,75 % par rapport à septembre 2024". La contribution de vie étudiante et de campus (CVEC), 105 euros, a aussi augmenté. À cela s'ajoute une forte hausse des frais liés à la vie courante : "le coût des loyers a progressé en moyenne de 2,37 % sur un an".

La Fnek alerte : "La précarité est le premier facteur d'échec académique. Le coût de la rentrée met à l'épreuve les vocations", souligne-t-elle dans un communiqué. Un étudiant sur 5 contracte un emprunt bancaire pour financer ses études et 43 % travaillent en parallèle.

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