Depuis quelques années, la notion de préférences motrices émerge dans le milieu sportif et commence à susciter l'intérêt du monde de la rééducation. Ce concept, issu de l'observation du mouvement et de l'individualisation de l'entraînement, invite à considérer le geste moteur non plus comme une biomécanique corporelle stricte, mais comme l'expression d'un fonctionnement neurophysiologique propre à chaque individu. L'objectif : mieux comprendre comment chacun se meut, respire et s'équilibre, pour optimiser la performance ou la rééducation. Mais cette connaissance du profil moteur peut-elle réellement faciliter la réalisation d'exercices proprioceptifs ? C'est la question qu'a explorée notre étude menée dans le cadre d'un mémoire de Master 2 à l'Université de Lille.