Le kinésithérapeute est peu familiarisé avec ce mot, tout comme avec les différentes démarches d'évaluation de preuves scientifiques ou thérapeutiques. Son statut d'auxiliaire médical ne le plaçait pas en première ligne pour décider d'une stratégie thérapeutique de soins et le contenu de sa formation initiale lui est donné à partir de la science médicale. Si aujourd'hui rien n'a beaucoup changé sur le fond, la NGAP de 2000 lui a donné plus de responsabilités, d'initiatives et d'autonomie, avec la responsabilité du quantitatif et du qualitatif en l'absence de précision sur l'ordonnance médicale du patient.