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Brèves santé

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Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1435 - 18/02/2016

Épilepsie et sport
“Yes, we can !”
Contrairement à ce qu’on pourrait croire, souffrir d’épilepsie n’interdit pas de pratiquer un sport, y compris à haut niveau. Au contraire, constate Michèle Vidal, professeure d’activités physiques et spécialiste de l’éducation sportive de patients épileptiques : “En augmentant les seuils de vigilance et en diminuant le stress, le sport agit réellement sur l’épilepsie, je l’observe depuis plus de trente ans d’enseignement à la Teppe, qui accueille près de Lyon plus de 400 personnes épileptiques sévères.” C’est l’un des principaux messages que l’association Épilepsie France a mis en avant à l’occasion de la Journée mondiale consacrée à la maladie, le 8 février, en reprenant à son compte le slogan “Yes we can !” et à travers des témoignages particulièrement encourageants. Comme celui de Victoire, 15 ans, qui pratique l’équitation depuis qu’elle a 4 ans malgré une centaine de crises par jour. En dépit de sa maladie, elle a intégré le groupe Compétition de l’UCPA Maisons-Laffitte et a participé aux championnats de France l’an dernier. Ou celui de Ambre, 12 ans, opérée du cerveau, qui pratique le handball et participe à tous les matchs de son équipe sans jamais faire de crise sur le terrain.
L’épilepsie est le trouble neurologique le plus fréquent après la migraine. En France, 500 000 personnes en seraient atteintes.

Spondylarthrite ankylosante
Un espoir
Le secukinumab, un anticorps monoclonal dirigé contre l’interleukine 17A, semble améliorer les symptômes et la qualité de vie des personnes atteintes de spondylarthrite ankylosante. Des chercheurs viennent de publier, dans “The New England of Medicine Journal”, les résultats de deux essais cliniques randomisés en double aveugle contre placebo. Voilà qui en fait une option thérapeutique sérieuse pour soulager les patients atteints de cette maladie inflammatoire chronique.

Allergologue
Une profession en voie de disparition
Les allergologues, trop peu nombreux (on compte un praticien pour 15 000 patients), s’inquiètent de la pénurie de professionnels à venir alors que les allergies explosent littéralement, à cause de l’évolution de nos modes de vie, de la pollution, du changement climatique, etc. Aujourd’hui, un Français sur trois souffre d’une ou plusieurs allergies. Le Syndicat français des allergologues (Syfal) tire donc la sonnette d’alarme et demande que l’allergologie devienne une spécialité afin de permettre une bonne prise en charge de ces patients.

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