L’hebdomadaire de la profession
pour les kinésithérapeutes

Brèves

Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1497 - 12/07/2017

Stationnement à Paris
C’est gratuit !
Le 4 juillet, Anne Hidalgo a reçu des représentants des ordres des professions de santé pour leur annoncer le déploiement d’un nouveau dispositif de stationnement, plus clément, lors de leurs consultations à domicile. Médecins, infirmiers, sages-femmes, kinésithérapeutes et orthophonistes immatriculés à Paris ou en petite couronne et intervenant au moins cent fois par an au domicile des patients pourront bénéficier d’une carte de stationnement, valable un an, qui leur permettra de stationner gratuitement pendant ces visites.

France et Luxembourg
Coopération accrue
France et Luxembourg ont signé un accord-cadre qui va permettre une meilleure coopération sanitaire transfrontalière. L’objectif est de favoriser l’accès aux soins pour les populations. En cas d’accident de la route, par exemple, le blessé pourra être transporté à l’hôpital le plus proche, qu’il soit ou non situé dans son pays de résidence. Et surtout, cela permettra à tous les résidents luxembourgeois et de la région Grand Est de se faire soigner en France ou au Luxembourg, qu’il s’agisse d’une hospitalisation ou d’une consultation auprès d’un médecin généraliste, d’un spécialiste ou encore d’un kinésithérapeute. Prochaine étape : inscrire cet accord-cadre dans la loi.

Le chiffre
56 % des Français ont une mauvaise image des Ehpad (mais pas des soignants qui y travaillent, qui sont plutôt bien vus), selon un récent sondage Odoxa. Cette perception tient essentiellement au sentiment, partagé par 84 % des personnes interrogées, que ces établissements manquent cruellement de moyens humains et financiers.

Burn out
Comment dorment les soignants ?
L’association Soins aux professionnels de santé (SPS) s’intéresse au sommeil des soignants et lance une grande enquête avec le Réseau Morphée. L’objectif : évaluer le sommeil de ces professionnels de santé et repérer notamment ceux qui souffrent d’insomnie. Ce trouble peut avoir de nombreuses répercussions au niveau psychologique, social et professionnel, à tel point qu’il précède souvent le burn out. Pour participer à cette enquête, les soignants sont invités à répondre au questionnaire “sommeil” accessible sur le site www.sommeilsoignant.fr
L’ensemble des réponses permet d’établir un bilan personnalisé, suite auquel le professionnel sera orienté selon ses besoins. Dans l’attente d’une éventuelle consultation, il recevra des conseils pratiques. Vous avez jusqu’au 1er octobre pour y participer. Les résultats seront présentés lors du prochain colloque de l’association SPS, le 11 décembre à Paris.

Les étudiants aussi
La souffrance psychologique n’épargne pas les étudiants en santé : une récente enquête menée auprès des jeunes et futurs médecins montre que deux tiers d’entre eux souffrent d’anxiété et un quart de dépression. Pire : un quart aurait des idées suicidaires. C’est pourquoi l’association SPS mène une campagne de sensibilisation pour leur faire savoir qu’ils peuvent eux aussi s’appuyer sur sa plateforme d’écoute et de soutien (Numéro Vert 0 805 23 23 36, appel gratuit, 24h/24 et 7j/7).

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