La FFMKR propose d'introduire une part de capitalisation à la carte et sécurisée, pour ceux qui le souhaitent. "Certaines caisses de retraite, comme celle des pharmaciens, le font déjà. Les kinésithérapeutes qui veulent se constituer une épargne retraite supplémentaire doivent pouvoir, eux aussi, accéder à cette formule, dans un cadre sécurisé, par le biais de la Carpimko", explique Sterenn Houel, 46 ans, kinésithérapeute à Quimper (29) et candidate pour la FFMKR dans cette élection qui se déroulera du 24 juin au 8 juillet.

La FFMKR propose d’introduire une part de capitalisation à la carte et sécurisée, pour ceux qui le souhaitent. “Certaines caisses de retraite, comme celle des pharmaciens, le font déjà. Les kinésithérapeutes qui veulent se constituer une épargne retraite supplémentaire doivent pouvoir, eux aussi, accéder à cette formule, dans un cadre sécurisé, par le biais de la Carpimko”, explique Sterenn Houel, 46 ans, kinésithérapeute à Quimper (29) et candidate pour la FFMKR dans cette élection qui se déroulera du 24 juin au 8 juillet. “Ce n’est pas une privatisation de la retraite, c’est une corde supplémentaire à notre arc, en plus des régimes obligatoires (régime de base, régime complémentaire et ASV).” Pas d’obligation, ce serait facultatif.

“Ce serait une capitalisation collective, transparente et adossée à des placements performants, sécurisés. Les rendements seraient compétitifs, il n’y aurait pas de frais de gestion superflus et les retraits seraient encadrés, au moment de la retraite”, insiste Sterenn Houel. “La Carpimko a démontré sa gestion financière solide, avec une performance supérieure à la moyenne des autres régimes, selon un récent rapport de la Cour des comptes. Personnellement, je tiens particulièrement à garantir la pérennité de notre système de retraite”, ajoute la candidate.

Pourquoi les pharmaciens l’ont fait
La Caisse d’assurance vieillesse des pharmaciens (CAVP) a instauré en 1962 un régime supplémentaire de retraite par capitalisation, facultatif. Il s’agit d’un dispositif d’épargne retraite collectif, sécurisé, adossé aux performances des placements opérés par la caisse.

“À l’époque, la CAVP s’inquiétait de la fragilité démographique de notre profession, restreinte par le numerus clausus. Elle cherchait donc un système susceptible de nous affranchir du rapport entre le nombre d’actifs et le nombre de retraités. La capitalisation s’est imposée comme une solution de bon sens”, explique Philippe Berthelot, son président [1]. “Ses avantages sont d’abord la sécurité et la prévisibilité. Tout ce que vous cotisez est provisionné pour votre retraite, placé suivant des critères prudentiels stricts, revalorisé chaque année avant d’être transformé en rente viagère. Cette rente est versée mensuellement, puis reversée, le cas échéant, à votre conjoint. (…) Sans tomber dans les excès des fonds de pensions à l’américaine, une capitalisation collective en proportion raisonnable, bénéficiant à l’ensemble de la population, encadrée par des règles de gestion rigoureuses, contribue à la sécurisation de nos retraites.” Aujourd’hui, la capitalisation assure 40 % de la retraite d’un pharmacien.

Pourquoi votre vote est essentiel
Il est vraiment important que vous votiez pour cette élection “parce que celle-ci engage la retraite des kinésithérapeutes pour les 6 prochaines années”, insiste Stéphane Beulay, actuel président de la Carpimko. “Les représentants élus prendront des décisions qui toucheront vos cotisations, vos pensions, vos droits sociaux (invalidité, maternité, décès)… Voter FFMKR, c’est préserver une retraite qui vous ressemble, avec des droits mieux calibrés sur vos efforts ; choisir des représentants sérieux, compétents, engagés ; et maintenir l’autonomie de gestion de la Carpimko, au service des paramédicaux”.

[1] Interview publiée le 24 avril 2023 sur www.cavec.fr