Transformer des ultra-sédentaires en ultra-trailers en 18 mois ? C’est le pari un peu fou qu’a pris une équipe de chercheurs de l’Université de Saint-Étienne, qui va plancher sur les changements induits progressivement par un entraînement à la course en montagne de plus en plus intensif, jusqu’à devenir extrême (lire l’entretien p. 12-13). Ils sont en train de recruter 40 participants qui doivent, in fine, courir les 100 km de l’Ultra-trail du Mont-Blanc, de Courmayeur à Chamonix. Une course mondialement réputée, qui a attiré plus de 25 000 demandes d’inscriptions en 2025.

On a aussi parlé activité physique, entre autres, au congrès de Kiné France Prévention (KFP), les 21 et 22 novembre (lire p. 10-11). Face à l’explosion de la sédentarité et de l’inactivité physique, si on veut vraiment changer les choses, il va falloir que nos politiques agissent pour développer sérieusement les modes de transports actifs, la pratique de l’activité physique à l’école, et plus globalement pour développer l’accès à la pratique sportive pour tous. Mais également pour favoriser la possibilité d’être actif durant sa journée de travail, avec par exemple des bureaux assis-debout et des tapis de marche sous les bureaux. Car si la pratique régulière d’une activité physique réduit de 45 % les risques de survenue d’une lombalgie, par exemple, les bénéfices sont moindres si le salarié (ou le collégien, l’étudiant…) passe des heures assis chaque jour.

Sans transition : vos syndicats ont été reçus le 19 novembre au ministère de la Santé et Stéphanie Rist s’est montrée encourageante sur plusieurs points. Je devrais pouvoir vous annoncer de bonnes nouvelles d’ici peu.

© D.R.