“Mieux vaut prévenir que guérir…” Tout le monde est d’accord là-dessus : les usagers, ravis de rester en bonne santé, la Sécu, qui préfère payer “un peu” pour des usagers en bonne santé que “beaucoup” pour des patients gravement malades ou polypathologiques, et même Marisol Touraine, qui en a fait un point clé de sa future loi de santé : “C’est dès le plus jeune âge que s’acquièrent les réflexes qui permettront d’éviter diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, etc. (…) L’éducation pour la santé sera renforcée. Un grand institut de santé publique contribuera à généraliser une forte culture en la matière”, annonçait-elle le 15 janvier dans une note diffusée sur le site Internet du ministère.

Cela tombe bien : les masseurs-kinésithérapeutes sont prêts !
Même s’il n’est pas facile, dans un planning de rendez-vous surchargé, de dégager du temps pour des séances à visée préventive, vous êtes de plus en plus nombreux à vous poser la question, à vous y intéresser, voire à vous former. Il y a un double intérêt assez évident à cette nouvelle pratique : intellectuel et financier. Progressivement, les choses se formalisent (lire p. 12-13). Il ne reste plus qu’à décrocher une prise en charge par la Sécurité sociale (peu probable) ou les complémentaires (plus vraisemblable) !

La prévention est également au programme du 19e Congrès de pneumologie de langue française, un rendez-vous incontournable pour tous les professionnels de santé qui traitent des pathologies respiratoires, qui se tiendra à Lille les 30 janvier et 1er février (lire p. 10). Avec des interventions sur le rôle de l’activité physique pour les patients asthmatiques ou atteints de BPCO, l’impact de l’environnement domestique sur certaines pathologies respiratoires ou encore les précautions à prendre avec la cigarette électronique, s’appuyant sur des preuves scientifiques, la prévention sera mise à l’honneur.