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Jacques Vleminckx ancien président charismatique de la FFMKR, est décédé

Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1541 - 11/04/2019

Jacques Vleminckx est décédé le 23 mars à l'âge de 88 ans. Engagé très tôt dans l'action syndicale, il a marqué l'histoire de la FFMKR, dont il a été le président pendant 15 ans. Jusqu'au bout, il s'est tenu au courant des dossiers de la profession, la grande passion de sa vie.

Né en 1930, Jacques Vleminckx a décroché son diplôme de masseur-kinésithérapeute en 1952. Au début de sa carrière, il adhère à l’avant-gardiste Société française de psycho-prophylaxie (qui n’existe plus aujourd’hui) et crée un cercle d’études sur l’accouchement sans douleur. En parallèle, il donne des cours de législation à l’IFMK de Berck.

Puis vient un tournant dans sa vie professionnelle : en 1960, il adhère au syndicat du Pas-de-Calais, dont il prendra la présidence 3 ans plus tard. Puis il s’engage au niveau national, devenant conseiller fédéral puis secrétaire général chargé de la Sécurité sociale de 1968 à 1974. Un poste clé.

En 1975, il est élu vice-président de la FFMKR, aux côtés de Jean Boudot, avec qui il formera “un binôme incontournable” durant des années, raconte Gérard Colnat, qui fut proche de lui, à titre professionnel et personnel. “Pendant 15 ans, ils seront de toutes les négociations, de toutes les réunions au ministère.” Jacques Vleminckx a présidé la FFMKR de 1978 à 1994.

En juin 1980, l’amendement Besson autorise les “techniciens thermaux” à pratiquer la gymnastique médicale et le massage. La FFMKR obtient que cette mesure soit transitoire et limitée à l’établissement d’Aix-les-Bains.

“En 1981, le SNMKR signe pour un tarif clinique dévalué de 20 %. Sous l’impulsion de Jacques Vleminckx, la FFMKR s’est battue (avec succès) pour récupérer le plein tarif”, raconte François Maignien, qui lui a succédé à la présidence de la FFMKR et dont il était l’ami. “Il s’est battu aussi pour l’autonomie de la profession. Nous avons failli parvenir à un accord avec l’État mais en contrepartie, on nous imposait des contraintes financières trop importantes, donc nous avons refusé l’accord.”

Les négociations conventionnelles de 1993 sont pour lui un succès : “Nous n’avions pas eu d’augmentation tarifaire depuis des années, et à cause de l’inflation, nous perdions une partie de nos revenus chaque année. Une petite partie de la profession s’en sortait bien, mais la plupart des cabinets vivaient très mal. Il fallait que nous réussissions à trouver une façon d’augmenter nos revenus. Banco : la Sécu a dit oui, à condition de mettre en place un plafond d’efficience” [1]. Le sujet divisait profondément la profession. C’est la raison pour laquelle la FFMKR organise à cette occasion, pour la première fois de son histoire, un référendum parmi ses adhérents pour savoir s’ils souhaitent que la FFMKR signe ou non le projet de convention. Le oui l’emporte d’un cheveu. “Ça valait le coup : nous avons obtenu une revalorisation à 2 chiffres !”, souligne François Maignien.

Tourné vers l’interpro et l’international
“Jacques Vleminckx fut très tôt convaincu de l’intérêt de travailler en interpro. Il était très actif au sein du CNPS (Centre national des professions libérales de santé), dont il a été le vice-président pendant un temps, et il a beaucoup œuvré pour la reconnaissance des paramédicaux”, raconte François Maignien.

Également investi sur le plan international, Jacques Vleminckx “a permis à la France d’intégrer la WCPT (Confédération mondiale pour la physiothérapie) dans les meilleures conditions. Avec Jean Boudot, ils représentaient le pays de façon très active et positive. Proches de leur homologue anglaise ou encore espagnol, entre autres, avec qui ils entretenaient des relations suivies, ils voyageaient beaucoup pour participer à tous les travaux. Du coup, lorsqu’ils arrivaient au ministère de la Santé pour défendre la cause de la profession en France, ils avaient de quoi argumenter et ils étaient pris très au sérieux”, se souvient Gérard Colnat.

Une fois François Maignien élu président, en 1994, Jacques Vleminckx s’est impliqué dans la création de l’Ordre des masseurs-kinésithérapeutes. “Il avait un réseau puissant et a fait beaucoup de lobbying. Il voulait absolument que notre profession soit dotée d’un ordre, pour franchir une étape supplémentaire vers plus d’autonomie”, explique François Maignien.

Il a aussi été administrateur à la Macsf pendant de longues années. Le 22 janvier 2003, il est nommé membre du conseil de surveillance de la Cnamts, au nom du CNPS. Le 14 juillet 1999, il devient président d’honneur de la FFMKR.

Un charisme impressionnant
Ceux qui l’ont connu se souviennent de “sa stature impressionnante et son regard parfois glacial, qui ne laissaient pas d’emblée deviner qu’il avait le cœur sur la main”, résume François Maignien. Direct, il disait ce qu’il avait à dire sans prendre de pincettes. “En congrès, les gens ne montaient pas à la tribune pour ne rien dire ! On avait intérêt à avoir préparé nos interventions…” “Brillant, il était aussi un homme très chaleureux”, souligne Gérard Colnat qui, plus jeune de 10 ans, le voyait comme un modèle. “Je me disais toujours : j’espère que j’aurai les mêmes capacités intellectuelles quand j’aurai le même âge que lui…” Il était impressionnant “lorsqu’il montait à la tribune pour faire un discours face à un public pas toujours conquis, parfois irascible. Il savait comment emporter l’adhésion, comment montrer que le bureau avait agi dans l’intérêt de la profession. Il était capable de maîtriser tout un congrès !”.

“Homme de dossiers plutôt qu’harangueur de foule, Jacques Vleminckx avait compris l’importance des lobbies et disposait d’un réseau solide. Il avait l’oreille des ministres”, se souvient François Maignien, dont il était “le mentor”. “Je suis entré à la FFMKR parce qu’il est venu me chercher (avec Jean Boudot). À l’époque, j’étais un gamin. Il m’a confié le secrétariat général à la kinésithérapie du sport. Puis celui de la retraite, ce qui m’a surpris, sur le coup… C’est lui qui m’a formé à la prise de responsabilités au sein de la FFMKR.”

“C’est une page prestigieuse de l’histoire de notre profession qui se tourne”, estime Didier Paquier, un confrère lyonnais. D’autres regrettent déjà “un homme qui avait la classe, comme on n’en voit plus beaucoup”. “C’était un homme consensuel et rassembleur qui a œuvré pour la profession tout au long de ses années de syndicaliste. Je me souviens, au congrès d’Avignon en 1979, de sa demande officielle devant le ministre de la Santé (Jacques Barrot) de laisser aux kinésithérapeutes l’autonomie d’évaluer eux-mêmes le quantitatif des séances prescrites (que nous n’avons obtenue qu’en 2000)”, raconte Jean-Francis Roux, kinésithérapeute à Megève. “J’ai eu la chance de travailler et de partager avec lui au conseil fédéral avant qu’il ne passe le flambeau à François Maignien en 1994. Il me laissera le souvenir d’un homme bienveillant et courtois qui ne mâchait pas ses mots et ne perdait jamais de vue les objectifs ambitieux qu’il s’était fixés pour la profession.”

La FFMKR et l’ensemble du personnel de la Maison des Kinés, à Paris, ont une pensée pour son épouse, Colette, sa famille et ses proches et s’associent à leur peine.


Une pluie d’hommages

Jacques, mon ami, mon frère, mon maître… Les lunettes embuées, je pense à toi en écoutant l’album posthume d’Alain Bashung, “je ne t’ai jamais dit mais nous sommes immortels”. Jacques, tu incarnes la kinésithérapie quasiment depuis son origine et, sous l’impulsion que tu as su lui donner, elle poursuit son évolution au sein des professions de santé avec un rôle grandissant au service de la santé publique. Voilà pourquoi tu restes à nos côtés. “As-tu senti parfois que rien ne finissait ?” En ce jour de deuil, je ne doute pas que la profession saura te rendre l’hommage que tu mérites. Il y a tant à rappeler... Personnellement, je voudrais simplement te dire “je t’aime, pour ce que tu es et pour ce que tu nous as donné”. Avec toute ma reconnaissance.

François Maignien, ancien président de la FFMKR

Jacques Vlemincks a tant fait pour nous. Né en 1930, il avait obtenu son DE en 1952. Personnellement né en 1931, j’avais obtenu mon DE en 1953. Il faut se reporter à cette époque. Nous étions tous les 2 nés d’un diplôme créé en 1946, après une formation qui durait 2 ans. Nouveaux-nés, nous n’étions pas héritiers mais au contraire nous avions tout à faire sauf rester spectateurs. Nous devions devenir créateurs et organisateurs. Il fallait créer des unités de regroupement des professionnels, tant au niveau local que national, pour réunir les volontés, occuper le terrain pour faire connaître notre profession, cette nouvelle profession, pour exister.

C’est là que toutes les qualités de Jacques se sont révélées. Il avait compris que pour être, il fallait exister. Il fit tout pour que la profession existe, tant au point de vue national qu’international. Je peux en témoigner car je fis partie de son équipe, chargé des questions liées à l’enseignement et membre du Conseil supérieur de la kinésithérapie. Je fus aussi un temps secrétaire général de la Confédération européenne pour la thérapie physique, dont il fut le président. C’est grâce à sa volonté, ses qualités, son écoute et son action que notre profession est ce qu’elle est aujourd’hui. Vous en êtes les héritiers. N’oublions jamais notre père fondateur.

François Chambon

Nous avons fait un long chemin ensemble pour une grande cause, celle de la construction de la kinésithérapie, notre belle et jeune profession. Dès 1984 et mes premières années à la “Fédé”, j’ai été impressionné par ta force de caractère et ta puissance de conviction exprimées dans un engagement professionnel sincère et profond. J’ai eu beaucoup de mal à te tutoyer tant mon respect était grand et tant je me sentais humble.

Très tôt, tu as compris la nécessité de rassembler l’ensemble des acteurs de la kinésithérapie au sein d’une structure syndicale forte et compétente. Avec Jean Boudot, vous formiez un tandem exceptionnel et vous avez bâti un système complet, performant et démocratique, comprenant en plus de la représentation syndicale à tous les niveaux (jusqu’à l’Europe avec à l’origine la CETP), la formation avec l’INK, l’information avec la Spek, la gestion avec l’Agakam.

Je me souviens très bien du jour où, en 1992, tu m’as demandé de te rejoindre pour partager ton dernier mandat de président. C’était devant Jean, à l’issue d’un “grand oral” tenu aux Tramways de l’Est, là où beaucoup de décisions s’élaboraient et où nous avons aussi fêté tes anniversaires en toute amitié. Je ne te remercierai jamais assez pour toute l’expérience que tu as su me communiquer et les compétences que j’ai acquises à tes côtés.

Tu n’as jamais failli dans tes engagements et dans ton amitié, parfois au prix d’énormes sacrifices de ta famille qui a su supporter tes actions syndicales et te porter pour mieux les exercer. Je lui adresse toute ma sympathie et mon soutien moral. Elle peut être fière de toi !

Denis Lamoureux, conseiller fédéral de 1984 à 2007, vice-président de la FFMKR 1992 à 2005

Je prends brutalement conscience du privilège d’avoir eu Jacques comme ami. La première fois que je l’ai vu, c’était lors d’un congrès de la FFMKR dans ses premières années, où le président, Lucien Robert, et le secrétaire général, Michel Blanchard, nous avaient demandé d’accueillir avec beaucoup de confraternité un “transfuge” d’un autre syndicat (la Fédération des kinésithérapeutes de France et de la Communauté). Après de longs applaudissements, Jacques avait répondu, avec un ton convaincant : “Je ne viens pas ici pour chercher des honneurs ou tout révolutionner mais parce que je suis conscient et persuadé que nous avons un gros effort à faire pour promouvoir la profession et la faire grandir dans le respect des uns et des autres. Je m’y engage.” Il a tenu son engagement.

En conseil fédéral ou en congrès, mes échanges avec lui n’étaient pas faits d’éclats de voix ou de longues tirades, mais de connivence. Des sourires entendus, un clin d’œil et nous nous comprenions. Par contre, ces dernières années, au cours de week-ends prolongés avec François Maignien, Gérard Colnat, nos épouses, Colette et lui, nous échangions beaucoup, nous remémorant les moments épiques vécus ensemble, évoquant (non sans les égratigner) certains ministres ou responsables syndicaux (qu’ils soient médecins ou confrères), présidents d’associations, le plus souvent avec humour et sans esprit de revanche. Si nous n’étions pas toujours d’accord, ses qualités d’écoute, sa façon d’envisager la profession à long terme et son souci de trouver un consensus permettaient de terminer nos discussions agréablement, et si possible autour d’un verre, l’amitié prévalant avant tout. Merci Jacques pour ces longues années partagées.

François Ducros, ancien directeur de “Kinésithérapie Scientifique”

Jacques, lorsque j’ai eu l’occasion de te rencontrer, comme tous les jeunes conseillers fédéraux, j’étais impressionné par ton esprit de synthèse, ta vision politique. Et nous réfléchissions à 2 fois avant d’exprimer une idée car ta stature, ton regard, tes réponses sans détour pouvaient en déstabiliser plus d’un. Et pourtant, tous ceux qui t’ont côtoyé au conseil fédéral, en congrès ou ailleurs sont unanimes : tu as été et tu resteras un grand homme de la kinésithérapie. Ta vision de la profession, ta capacité à anticiper son évolution n’étaient que quelques-unes de tes qualités. Tu as fédéré autour de toi et entraîné de nombreuses consœurs et de nombreux confrères à s’investir dans le syndicalisme. Pour beaucoup d’entre nous, notre engagement fut, inconsciemment ou non, influencé par ton parcours et ton charisme. Nous avions tous en ligne de mire un modèle, un phare : Jacques Vleminckx. Ta probité sans faille n’avait d’égale que ta volonté de maintenir la Fédération au plus haut et le plus longtemps possible. Aujourd’hui, dans un monde où les égos prennent trop souvent le pas sur l’intérêt général, je me souviens de ton conseil, à la veille d’échéances électorales : “La seule chose qui importe, c’est la pérennité de la structure. Peu importe les hommes.” J’avoue que sur le coup, la sentence m’avait paru abrupte. Au final, quelle évidence ! (…) Je n’ai jamais entendu une critique à ton égard. Jacques, tu étais respecté parce que tu étais respectable.

Daniel Paguessorhaye, président de la FFMKR

Jacques, notre président d’honneur, notre ami, notre confident, mon mentor. Tu as été notre maître, notre guide, notre protecteur. Un homme grand, certes, avec une importante stature ascétique rigoureuse. Mais tu acceptais de te laisser approcher et nous savions que nous pouvions compter sur toi. “Alors je me suis blottie sous ton aile, celle d’un grand aigle majestueux qui protège ses petits.” Et je ne l’ai jamais regretté.

Nous étions toujours impressionnés les premières fois, lors de congrès ou d’événements professionnels, et osions peu prendre la parole de peur de dire une bêtise. Mais peu à peu, ayant un peu plus d’expérience syndicale grâce à toi, nous prenions notre courage à 2 mains et nous nous lancions. Avec Jean Boudot, vous formiez un duo impressionnant, permettant à quelques-uns de vous rejoindre pour aller négocier (avec parfois de grandes difficultés) des avancées pour notre profession. Et il y en a eu, grâce à ta pugnacité, ton courage, et surtout une très grande connaissance des dossiers que tu présentais. Un modèle pour nous tous. J’ai eu la chance de suivre tes pas lorsque tu as permis que j’intègre une structure professionnelle, non en te remplaçant, mais pour poursuivre ce que tu avais déjà entrepris. Ton souvenir y est toujours présent. Un grand merci.

Puis lorsque j’ai commencé à siéger avec toi à la SASCNOM (section des affaires sociales de l’Ordre des médecins), tu m’as aidée à préparer mes premiers dossiers, pour une discipline que je connaissais peu, pour me permettre de défendre juridiquement des consœurs et confrères qui le méritaient. Une aide exceptionnelle, avec beaucoup de patience et de bienveillance. Et surtout, lors d’un moment très violent au niveau syndical, fédéral, ordinal, tu étais encore là (avec d’autres) pour me défendre. Des souvenirs qui ne s’oublient pas.

Des épreuves, tu en avais eues, douloureuses au niveau de ta vie privée, difficiles au sein de la profession. Mais tu restais debout, digne, nous montrant qu’il fallait poursuivre malgré tout. Un homme droit, loyal, franc et très humain. Un homme que nous regrettons déjà considérablement tant tu as donné pour faire évoluer notre exercice professionnel. J’ai été 8 ans première secrétaire générale de la FFMKR, de 2005 à 2013, poste qui me donnait l’avantage de te croiser plus fréquemment dans les couloirs de la Maison des Kinés, lors de réunions, congrès, événements professionnels. Des moments très privilégiés et formateurs.

Avec tes nombreux conseils, ta présence régulière, notre besoin prendre l’avis du “Sage”, en avons-nous fait un peu, pourrons-nous en faire autant, en ferons-nous encore plus ? Cela semble si difficile. Mais tu savais rire aussi. Des moments privilégiés, plein de douceurs, de joies, partagés avec Colette, ton épouse. Et ceux-là, je ne les oublierai pas.

Jacques, je ne te dis pas adieu mais au revoir. Tu resteras dans mon cœur pour toujours. Et maintenant nous veillerons sur Colette.

Fanny Rusticoni, ancienne première secrétaire générale de la FFMKR

Un homme d’honneur
Un Président d’honneur
Un homme d’intelligence
Un Président qui a fait l’histoire
Un être de convictions qui ne regardait jamais l’avenir dans un rétroviseur

Michel Rusticoni

C’est une bien triste nouvelle. Je garde de lui une image d’homme de bien, qui s’est intelligemment et courageusement engagé au service de l’évolution de la kinésithérapie.

Anne-Marie Brocas, présidente du HCAAM

Jacques Vleminckx abordait les problèmes avec sagesse et esprit constructif, ce qui rendait la collaboration avec lui toujours fructueuse. Je m’associe à votre tristesse.

Gilles Bardou, conseiller d’État

Jacques Vleminckx était un homme de convictions, doté d’une grande clairvoyance. En 1963, il a été à l’origine de la création de la FFMKR. Il a très rapidement senti la nécessité de proposer aux masseurs-kinésithérapeutes, en plus de la représentation syndicale, un ensemble de services avec de la formation (à l’INK), de l’information (avec Ka et KS) et la gestion (avec l’Agakam) : la Maison des Kinés dans son entité actuelle. Il s’est attaché à transmettre avec bienveillance aux générations suivantes les savoirs et les qualités nécessaires pour assurer la pérennité des différentes structures.

Anne-Marie Poulain, ancienne directrice de la Maison des Kinés

 

[1] Cela correspond à l’ensemble des actes inscrits à la NGAP exprimés en cœfficients effectués par un kinésithérapeute et/ou par son remplaçant, remboursés par l’assurance maladie au cours d’une année donnée.

© D.R.

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