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Alfa Romeo Giulietta : Un parfum de nostalgie

Damien Regis
Kiné actualité n° 1420 - 22/10/2015

À peine le moteur mis en marche et déjà son ronronnement de gros félin prêt à bondir vous donne la nostalgie de l'époque où prendre le volant était une partie de plaisir. La sécurité routière a changé la donne mais l'indémodable Giulietta d'Alfa Romeo, dans sa nouvelle version, cumule toujours les charmes.

Ce n’est assurément pas sa silhouette un peu trop classique, genre berline milieu de gamme allemande revisitée par les Japonais, qui fait le charme de la Giulietta. Ce qui attire avant tout chez l’une des voitures mythiques d’Alfa Romeo, c’est d’abord que c’est… une Alfa Romeo, avec cette part de rêve attachée à la marque. Mais aussi avec cette touche très italienne qui fait le classicisme chic de l’habitacle et l’incomparable personnalité du moteur, aussi souple que puissant. Même dans les modèles d’entrée de gamme, on retrouve la signature des grands couturiers automobiles italiens de la grande époque : l’incrustation du Scudetto (logo avec la croix rouge et le serpent vert) inspiré de la calandre, planche de bord moderne et stylée, encastrement de la planche de bord et habillage des contre-portes assorti à la sellerie…

Trois styles de conduite
Si le moteur ronronne “à l’italienne”, le silence est garanti à l’intérieur grâce à une insonorisation soignée. Les sièges sont enveloppants et confortables. Si sa puissance donne à la Giulietta une allure sportive, le dos du conducteur et des passagers n’en souffrent pas. Accueillante, la voiture offre des espaces de rangement nombreux et judicieux. Un point qui se fait rare !

Sur le plan technique, Alfa Romeo, qui n’est jamais en retard, a su exploiter le meilleur de la technologie actuelle. Par exemple le DNA, un dispositif exclusif qui permet d’adapter le comportement de la voiture au style de conduite de chaque conducteur. Selon le parcours et l’état de la chaussée, on peut choisir entre trois modes de conduite. D comme Dynamique, qui privilégie la performance quand la route est bonne. N comme Natural pour les trajets urbains et sur autoroute. Et A comme All weather pour les jours de mauvais temps et de faible adhérence. Le moteur dispose aussi du système TCT (twin clutch transmission) à double embrayage à sec, avec deux boîtes de vitesses qui fonctionnent en parallèle pour permettre un changement de rapports plus rapide, et donc une conduite plus fluide et plus efficace.

Enfin, avec sa plateforme multimédia Uconnect, la Giulietta offre toutes les fonctionnalités de la technologie grâce à un écran tactile haut de gamme et à la reconnaissance vocale. GPS, radio, lecteur CD, Bluetooth, prise USB, etc. : rien ne manque au conducteur connecté.

Une tenue de route remarquable
On l’aura compris, avec sa nouvelle Giulietta, Alfa Romeo joue à la fois sur le prestige de la marque, sur la réputation du fini italien et aussi sur les nouvelles technologies, dernier terrain de jeu des constructeurs mondiaux. À nos yeux, c’est bien sur les performances du moteur que la différence se fait ici. Si seulement les concepteurs de la ligne de la Giulietta avaient été un peu plus fidèles au style italien, un peu plus audacieux aussi, en évitant de tomber dans l’uniformisation des carrosseries dont le look mondialisé finit par lasser !

Plus positif, la taille de l’habitacle qui permet de transporter une (petite) famille sans être à l’étroit.

Et la remarquable tenue de route du véhicule (nous avons testé la version 1750 TBi 240 ch TCT) qui donne le réel sentiment de conduire en sécurité, même si le vrombissement du moteur est un peu enivrant.

Les versions

L’Alfa Romeo Giulietta se décline en cinq versions essence (de 6 à 9 cv fiscaux) et en quatre versions diesel (de 5 à 9 cv fiscaux) avec des cylindrées qui vont de 1 368 cm3  à 1 742 cm3 pour les versions essence, et de 1 598 cm3 à 1 956 cm3 pour les versions diesel.

Les séries et les prix
Les modèles d’entrée de gamme sont déjà très bien équipés. Le modèle “Impression”, en version essence, est commercialisé à partir de 21 090 € et, toujours dans la version essence, le modèle très haut de gamme “Quadri-foglio Verde Launch Edition” (une petite merveille) grimpe à 37 100 €. Dans les versions diesel, les prix vont de 24 390 € à 34 900 € pour le modèle “Exclusive”, assez remarquable.

Les options
Elles existent pour ceux qui en veulent toujours plus ou qui souhaitent mettre une ultime touche personnelle. Pour les modèles qui ne les offrent pas, les vitres arrière sur-teintées sont par exemple à 250 €, le toit ouvrant à 1 300 € ou les peintures spéciales entre 670 € et 2 500 €.

D.R.

 

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