L’hebdomadaire de la profession
pour les kinésithérapeutes

Brèves

Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1450 - 09/06/2016

Négociations conventionnelles
Débuts en coulisses
Avant l’ouverture officielle des négociations conventionnelles pour les masseurs-kinésithérapeutes, vraisemblablement en fin d’année, une série de réunions préparatoires se déroulent au siège de l’assurance maladie. Une première a eu lieu le 31 mai, en présence des représentants de la FFMKR et de l’UNSMKL (Alizé n’y est pas encore invité, l’enquête de représentativité n’étant pas bouclée). Les sujets qui fâchent (démographie, enveloppe disponible pour une éventuelle revalorisation…) ont déjà été abordés. Prochain rendez-vous : le 14 juin.

Salariés
Les syndicats s’agacent
Alors que les syndicats CGT, FO et Sud santé- sociaux avaient lancé un préavis de grève pour le 3 juin, invitant les professionnels de la rééducation de la fonction publique hospitalière (FPH) à se rassembler sous les fenêtres du ministère de la Santé, ce dernier a annulé la réunion de négociation qui devait avoir lieu ce jour-là. Les syndicats sont furieux. “Les futures grilles et modalités de rémunération sont prêtes mais le ministère attend les congés d’été pour les publier, comptant sur les vacances pour couper court à toute mobilisation”, dénoncent-ils dans un communiqué commun publié le 31 mai. La mobilisation du 3 juin a été maintenue.
Sans lien avec les négociations en cours, le salaire des professionnels de la rééducation de la FPH vient d’être légèrement augmenté, à compter du 1er janvier 2016 et de façon rétrospective. Les textes d’application du “PPCR” (protocole “parcours professionnels, carrières et rémunérations”) ont été publiés au Journal officiel, avec à la clé des augmentations indiciaires pour les fonctionnaires.

IFMK d’Alençon
Les étudiants se sentent “lésés” par la région
La Normandie réunifiée compte trois IFMK, à Évreux, Rouen et Alençon, mais les étudiants ne sont pas tous logés à la même enseigne. Ceux d’Alençon (école privée sans caractère lucratif) payent près de 24 000 € de frais de scolarité. À Évreux (même statut), la région prend en charge la moitié de ces frais, et à Rouen, l’école est publique donc peu chère. La région a bien proposé de subventionner les étudiants alençonnais, à condition que, une fois diplômés, ils s’installent pour au moins trois ans en Normandie. Une contrainte qu’elle n’impose pas à leurs confrères d’Évreux.

Le chiffre
5,4 %
C’est le taux d’emploi de travailleurs handicapés dans la fonction publique hospitalière. Un taux qui reste en-deçà de l’objectif de 6 % fixé par la loi.

DPC
L’université veut la part du lion
Alors qu’on attend la publication prochaine des décrets formalisant la réforme du DPC, des présidents et doyens d’université, avec des syndicats d’internes et d’étudiants, ont publié le 27 mai sur www.lemonde.fr une tribune dans laquelle ils rappellent que “l’université est incontournable pour participer à la formation continue des professionnels de santé” et protestent contre le fait que le gouvernement “offre”, selon eux, “les budgets de la formation continue aux officines privées de formation défendues par les syndicats des libéraux”.

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