À ce jour, moins d’un kiné sur 2 a rempli son obligation de DPC. Tous les autres vont devoir le faire cette année, avant d’éventuels contrôles par les conseils ordinaux départementaux (c’est une autre histoire) l’an prochain. L’offre étant riche, il y aura de la place pour tout le monde… mais vous ne pourrez pas tous profiter d’une prise en charge au titre du DPC ! Un seul conseil : dépêchez-vous de vous inscrire. En attendant que les règles du jeu changent à nouveau avec la réforme de la formation professionnelle, on vous explique comment ça va marcher en 2019 (lire notre dossier p. 17 à 21).

Du changement, il y en aura aussi du côté des retraites. Le gouvernement planche sur une réforme radicale. En ce mois de janvier, je croyais pouvoir vous annoncer une bonne nouvelle (vos administrateurs à la Carpimko ont réussi à décrocher de sacrées améliorations des garanties offertes par votre régime d’invalidité-décès !) mais la Direction de la Sécurité sociale (qui a été consultée en amont, évidemment, pour éviter un éventuel refus) se fait prier pour donner son feu vert (lire p. 6). Patience, donc.

J’en connais qui n’attendent pas pour avancer. Certains d’entre vous, toujours à l’affût d’une nouveauté pour mieux prendre en charge leurs patients (on y parvient très bien avec ses mains, mais il n’est pas interdit d’aller voir ce que proposent les fabricants de matériel), investissent régulièrement dans des appareils qu’ils testent. Je les remercie de nous faire profiter de leur expérience. Dans ce numéro, on s’attarde sur les ondes de choc (lire p. 22 à 26, 30 et 31).