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SIS 6000 de BTL :
Soulager la douleur et retrouver de l'amplitude

Sophie Conrard
Kiné actualité n° 1540 - 21/03/2019

Kinésithérapeute à Paris, Franck Petitjean utilise le SIS 6000 de BTL depuis octobre 2017. Il a été conquis très rapidement : “J’ai testé l’appareil lors du salon Rééduca parce que j’avais mal à la hanche (des douleurs arthrosiques). En 10 minutes, ces douleurs ont diminué de façon significative. J’ai donc demandé à ce qu’on me prête un appareil 15 jours, je l’ai testé avec des patients à mon cabinet et la qualité des résultats obtenus m’a convaincu d’investir”, raconte-t-il.

Des progrès rapides
Le SIS (super inductive system) a vite trouvé sa place dans ses pratiques quotidiennes. Il l’utilise “tous les jours, plusieurs fois par jour, essentiellement sur des pathologies musculo-squelettiques : tendinite, capsulite rétractile, douleur intra-osseuse… Essentiellement pour des soins antalgiques et pour favoriser la consolidation osseuse”. En général, 2 à 3 séances de 10 minutes avec l’appareil suffisent à obtenir une amélioration définitive. Parfois, il suffit d’une seule séance.

Sur une capsulite rétractile, Franck Petitjean utilise le programme de reconstruction osseuse du SIS, en complément de massages selon la méthode Niromathé. Il obtient ainsi “des résultats dès la première séance : le patient a moins mal, et grâce à la décongestion au niveau de l’articulation, il retrouve une certaine amplitude de mouvement. Pas le mouvement physiologique, mais il peut à nouveau se servir de son bras”, précise le kinésithérapeute, qui lui fait faire des tests immédiatement pour lui faire prendre conscience de l’amélioration, tant en termes de douleur que d’amplitude. Le SIS “fonctionne aussi très bien et très rapidement sur une entorse, pour faire diminuer la douleur”.

Face à une tendinite, “il faut traiter les tensions intra-osseuses, ce qui va favoriser la détente des muscles et donc libérer les tendons”. Si la lésion est récente, une séance suffira “car le patient n’aura pas eu le temps de développer trop de compensations”.

Sur une lésion plus ancienne, il faudra peut-être 2 ou 3 séances. Franck Petitjean apprécie de “résoudre les problèmes que d’autres thérapies n’ont pas permis de résoudre”.

Le patient impliqué dans le traitement
Autre atout de cet appareil : “Comme il s’agit de champs magnétiques pulsés par induction (contrairement à d’autres appareils), le patient se rend compte qu’il agit. Il sent que les champs magnétiques rentrent par salves. Du coup, sa participation psychologique au traitement est plus importante”, précise Franck Petitjean, sensible aux travaux du DR John Sarno selon qui “le soin est plus efficace si la personne est sympathisante avec la relation corps-âme-esprit” (cf Le meilleur anti-douleur, c’est votre cerveau, Thierry Souccar Éditions, 2015).

Durant les 10 minutes de traitement avec le SIS, le kinésithérapeute peut au choix effectuer un travail instrumental ou prendre un autre patient en manuel.

La seule contre-indication à l’utilisation du SIS est la présence de métal (pacemaker, stent), car les champs magnétiques pulsés sont très puissants (2,5 tesla). “En revanche, on peut tout à fait traiter à distance du pacemaker, par exemple à la cheville, au genou ou à la hanche”, précise le kinésithérapeute. Par précaution, il est déconseillé aussi de traiter les femmes enceintes.

© D.R.

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